L’une des erreurs les plus fréquentes? Les organisations se lancent dans cette aventure avec une idée vague de ce qu’elles veulent, sans disposer d’un document clair pour guider les développeurs. Le résultat est souvent des fonctionnalités mal définies, des demandes qui semblent simples mais qui explosent le budget et l’échéancier, engendrant des malentendus et des retards frustrants pour tout le monde.
En contexte d’appel d’offres, ce flou devient encore plus problématique. Les soumissions reçues sont souvent si différentes qu’il devient impossible de les comparer objectivement. Pourquoi? Parce que chacun interprète les besoins à sa façon, faute d’un document de référence commun.
L’erreur fondamentale : reporter la clarification à plus tard (et s’en remettre seulement au fournisseur!)
Une idée reçue tenace est que l’agence ou la firme qui remportera l’appel d’offres se chargera de définir précisément les contours du projet après avoir été sélectionnée.
C’est une erreur stratégique.
Un minimum de réflexion et de définition des besoins doit impérativement être fait avant même de solliciter des soumissions.
C’est là qu’intervient le devis technique!
Un devis technique pour structurer le projet
Pour éviter ce genre de scénario, il est essentiel de réfléchir à certains éléments avant même de lancer un appel d’offres. C’est là que le devis technique entre en jeu. Ce document sert de fondation solide pour le projet.
Concrètement, un bon devis technique :
- définit aussi précisément que possible les besoins et les fonctionnalités attendues;
- identifie les types de contenus qui seront sur le site web;
- répartit les responsabilités entre client et prestataire;
- anticipe les enjeux techniques et organisationnels.
En accompagnant le client dans cette réflexion, on l’aide à clarifier sa vision et à mieux cerner les véritables priorités du projet. Mais ce travail ne se limite pas à formuler des réponses. Il s’agit aussi — et surtout — de poser les bonnes questions.
Et après?
Une fois le devis finalisé, certaines organisations choisissent d’aller plus loin. Elles peuvent demander un accompagnement pour analyser les soumissions reçues ou même pour cogérer le projet une fois la firme retenue.
Cette implication continue permet d’apporter un regard externe, neutre et expert, tout au long du processus. Elle aide à maintenir le cap, à prévenir les mauvaises surprises, et à assurer une collaboration saine entre toutes les parties.
En résumé
Lancer une refonte sans devis technique, c’est un peu comme partir en voyage sans carte ni itinéraire. Pour éviter les détours coûteux et les malentendus, mieux vaut prendre le temps de bien structurer son projet dès le départ.